Le sujet se composait de deux cartes et il fallait en confrontant les deux cartes montrer les apports et les limites du document 1.
Pistes de correction
L’introduction: – 2 cartes en anamorphose mais projection de Mercator.
– 2 cartes de 2012-2013
– 2 cartes qui font une lecture géoéconomique du monde.
mais la carte 2 est une carte officielle du Fonds monétaire international qui utilise un critère restrictif mais incontestable le Produit Intérieur Brut. Elle nous représente la richesse des Etats.
La carte 1 est une interprétation personnelle de P. Rekacewicz qui utilise des critères variés, non définis mais qui peuvent former l’Indice de développement humain des Etats. ==> elle nous représente le développement des états.
Problématique: Quels aspects de la carte 2 sont confrontés ou remis en cause par la carte 1 qui ajoute même un aspect géostratégique.
1er paragraphe argumenté: – on voit d’abord se détacher les pôles de la Triade. Citer Etats-Unis, Europe et Japon.
– la domination du PIB est impressionnante. Ce sont les 3 aires de puissance de la mondialisation.
– Pour l’Europe, on voit que c’est grâce à l’Union Européenne. Ce n’est pas comparable à un seul pays.
– l’hégémonie américaine est à moduler car cette domination ne connait pas de croissance, selon le doc 2, il n’y a pas d’évolution positive puisqu’elle reste à 17%, le % le plus bas de la carte.
– la Triade semble tellement dominer qu’on imagine la fracture N/S où les 3 pôles contrôlent 80% du commerce mondial.
– A ces 3 pôles on peut ajouter des PID comme le Canada, l’Australie ou la Nouvelle Zélande mais sur l’interprétation du hard power, certains pays riches n’ont pas de rôle comme le Canada qui n’apparaît même pas sur la carte 1.
2ème paragraphe argumenté: – les puissances émergentes, sont celles qui ont la plus forte progression sur la carte 2 ( 1000%) dans lesquelles on retrouve la Russie, la Chine, le Brésil et les pays du Golfe.
– on remarque l’importance de l’Asie orientale. Le Japon est la locomotive et la Chine est la 2 puissance économique+ les 4 dragons+ les bébés tigres. Volonté gouvernementale plus une énorme main d’oeuvre dans ces pays ateliers.
– parmi les puissances émergentes il y a celles qui se reconstruisent comme la Russie ( carte 1) ou les pays rentiers du pétrole comme le Golfe. Mais le développement économique d’une minorité n’implique pas le développement de la populatio, la hausse du niveau de vie.
– les puissances s’unissent. Ex: les BRICS pour contrebalancer l’américanisation du monde.
3ème paragraphe argumenté: – les limites de la carte 2 sont liées au choix du critère: PIB. Aucune notion de soft power, aucune notion de développement ou de rayonnement. Par exemple la Russie est très étriquée.
– les limites de la carte 1 sont liées à une vision américano-centrée donc ou on subit l’hégémonie américaine, ou on l’ignore en se développant à l’échelle continentale comme l’Amérique latine, ou on y résiste en renforçant sa coopération économique et militaire. Ex: Vénézuela, Brésil et Argentine dans le cadre du Mercosur. L’Asie du Sud-Est dans le cadre de l’ASEAN.
– la carte 1 permet d’exclure ou de relativiser la fracture N/S. Elle montre plutôt des NORDS et des SUDS.
– Les flux aussi ne sont plus N/N ou N/S. Ils deviennent S/S et S/N.
– le continent africain reste le plus en marge mais c’est moins visible sur la carte 1.
Conclusion: ouverture sur les autres lectures de cartes: géopolitique et géoenvironnementale.